Le nombre de places étant limité, les réservations de billets sur notre billetterie sont prioritaires pour assister à la Jam. L’entrée est garantie jusqu’à 21h00 pour les réservations. 

Le Corium se définit comme la fusion incontrôlable des différents éléments du cœur d’un réacteur nucléaire. Ici, cependant, cet alliage surchauffé et hautement radioactif n’est pas le fruit d’un accident, mais celui d’un processus de création musicale.

C’est celui du pianiste et compositeur Antoine Bacherot, qui réunit des complices de plus d’une décennie : le saxophoniste Gaspard Baradel, le batteur Josselin Hazard et le contrebassiste brésilien au jeu explosif, Marcel Bottaro.

Au terme d’un parcours initiatique – notamment aux côtés de James Cammack en trio et en solo aux États-Unis, où il a été primé (Ravenscroft Piano Competition) – Antoine Bacherot livre, avec ce nouveau quartet, une vision artistique profondément personnelle.

Le groupe présentera son premier album, mêlant rythmes originaux et mélodies proches du chant, parfois de l’invocation. Une musique qui semble convoquer et faire danser une entité mystérieuse et évanescente, sans cesse redéfinie par les couleurs et énergies qui la portent, au-delà de la simple performance musicale.

Victoria Alexanyan, vocaliste aux multiples influences qui a passé sa vie entre l’Arménie et la France, a rassemblé plusieurs musiciens de différents horizons pour nous proposer un jazz singulier, entre Orient et Occident. Ses compositions, profondément personnelles, prennent vie dans un véritable travail collectif. Ce projet repose sur une amitié et une fidélité artistique solides, où chaque musicien enrichit la musique de sa propre vision et de son langage.

Improvisations et couleurs modales s’entrelacent, tissant un univers sonore où la mélodie, toujours centrale, s’épanouit entre écriture et liberté. Portée par une grande sensibilité, cette musique marie les métriques complexes inspirées des musiques traditionnelles à l’élan naturel et fluide du jazz.

Une invitation au voyage dans un univers authentique et ancré qui s’émancipe de ses racines.

Références transparentes aux mouvements du free-jazz et de l’afrobeat, Michel Fernandez réalise une synthèse de ces deux influences historiques de la musique improvisée : improvisations expressives et débridées, jeux contrastés et pluriels donnent à entendre un jazz coloré, vivant, dans toute son âpreté sonore.

Issu de la mouvance free des années 80 et fort de multiples expériences de fusion avec les musiques africaines, Michel Fernandez a enregistré de nombreux albums sous son nom pour des labels indépendants français et étrangers (RDC Records, Cristal Records, Futura Marge, Atypeek Music, SteepleChase).
Il a respiré les grands airs de la liberté avec le Célestrial Communication Orchestra (Paris), dirigé par Alan Silva, puis aux côtés du célèbre saxophoniste John Tchicai — pionnier de la New Thing à New York et ancien compagnon de John Coltrane — qui lui offre également l’occasion de jouer avec Pharoah Sanders.

Le jeu de Michel Fernandez porte la trace de ses longs séjours en Afrique noire et au Maghreb, en tant que leader de nombreux groupes invités dans les festivals panafricains, où il croise notamment son sax avec celui de Fela Kuti. Il a été récompensé « Talent Jazz actuel » au Festival de Vienne en 2005.

Le nombre de places étant limité, les réservations de billets sur notre billetterie sont prioritaires pour assister à la Jam. L’entrée est garantie jusqu’à 21h00 pour les réservations. 

Venez vibrer au rythme du jazz avec la Jam vocale, animée par Fleur Worku et son quartet complice et passionné ! Ensemble, ils revisitent avec brio les grands standards et explorent des pépites plus actuelles. Entre swing, ballades envoûtantes et envolées improvisées, chaque note vous transporte dans un voyage musical unique.

HOMMAGE À THELONIOUS MONK ET MICHEL LEGRAND

Jean-Louis Almosnino débute la guitare à l’âge de 10 ans. Très tôt, il découvre le jazz, la musique classique, et explore les grands styles de guitare du XXe siècle.

Il poursuit sa formation au CIM de Paris pendant trois ans, où il étudie en profondeur le jazz aux côtés de Pierre Cullaz, tout en se produisant dans de nombreux concerts et festivals. Il enseigne ensuite à l’AIMRA, à Lyon — deuxième école de jazz en France après le CIM —, tout en jouant dans de nombreuses formations aux côtés de musiciens français, américains, suisses ou italiens, sur des scènes allant du club intimiste aux grands festivals, du duo au big band.
Sa formation s’enrichit auprès de grandes figures du jazz comme Bill Dobbins, Dave Liebman, Richie Beirach, John Abercrombie, John Scofield ou Kenny Werner.
Plusieurs enregistrements voient le jour à Paris avec Daniel Humair, Riccardo Del Fra, Peter Gritz, Mario Stantchev… ainsi qu’un album sous son nom, enregistré à New York en compagnie d’Adam Nussbaum, Jay Anderson et Franck Amsallem.De 2003 à 2006, il accompagne le chanteur Guy Marchand en tournée européenne avec le Big Band de Fred Manoukian. Après plus de 20 ans d’enseignement dans les conservatoires de Lyon, Chambéry, Chalon-sur-Saône et Bourgoin-Jallieu, il poursuit aujourd’hui sa carrière de musicien avec la même passion.

Première lyonnaise de ce projet né de la rencontre entre le oudiste syrien Somar Al-Nasser et le pianiste Elie Dufour.

Après une année de collaboration, les deux musiciens présentent un répertoire original, à la croisée des chemins entre musique du Moyen-Orient et jazz contemporain.
Le oud et le piano résonnent ici comme deux frères complices : Somar et Elie jouent des timbres, s’amusent des contrastes et proposent une nouvelle alliance entre ces deux instruments. Entre thèmes virtuoses, mélodies épurées, répétitions hypnotiques et transes rythmiques, c’est tout un éventail de couleurs musicales qui s’offre au public.
Cette création sera sublimée par la présence du percussionniste Yacine Sbay, invité pour l’occasion.

Place assise garantie jusqu’à 20h45

Empreinte d’une grande liberté, la musique jouée par le quartet permet à chacun de ses musiciens de s’exprimer pleinement. Les compositions sont autant de prétextes à des expérimentations collectives, où l’écoute mutuelle et l’improvisation occupent une place centrale. L’excellence instrumentale ne prend jamais le pas sur le discours collectif, où la connexion à l’autre et l’interaction sont primordiales — même lorsque l’un des musiciens prend la parole.

Il en résulte une musique organique, vivante et intense, qui raconte toujours une histoire. La virtuosité y côtoie l’espace et le silence. Inspirée du kintsugi, cette discipline japonaise qui consiste à réparer les porcelaines brisées en appliquant de la poudre d’or sur les fêlures, cette musique soigne ceux qui la jouent et permet à l’auditeur enclin au voyage de vivre un moment à l’abri du monde.